Les romans de la collection Tabou, des alliés pour nos ados

Josianne Gagnon
Nov 28, 2021
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Updated: Oct 3, 2022

Dans le cadre de mon travail, j’ai la chance d’apprécier des oeuvres littéraires en compagnie d’élèves de quatrième secondaire. En vue d’établir des liens entre un roman et notre vie personnelle, la collection Tabou est tout à propos.

“Être heureux, c’est un choix, un mode de vie.”

- Joannie Touchette, Celle de trop

Délivrée, le soixantième livre de la collection Tabou, paraitra le 11 janvier prochain. La thématique du récit aborde d’ailleurs l’aide médicale à mourir. C’est qu’en effet, la ligne éditoriale repose avant tout sur le registre réaliste et le souci d’informer les jeunes de 14 à 17 ans. À la fin de chaque ouvrage, on oriente donc le lectorat vers des organismes comme Tel-Jeunes, par exemple. Bien que l’âge du public cible soit mentionné sur la quatrième de couverture, sachez que certains titres sont destinés aux 16 ans et plus.

Face à une multitude de sujets, tous plus accrocheurs les uns que les autres, mon choix s’est arrêté sur l’enfant préféré, car ma progéniture se plaint parfois d’inégalité de traitement! Voilà le premier lien entre le récit et ma vie personnelle!

Dans le texte, la narration au “je” donne l’impression qu’une personne se confie à nous. L’action des personnages est aussi mise en avant-plan. Plutôt que de nommer les émotions dans le récit, l’autrice laisse le soin au lectorat d’identifier le sentiment de rejet ressenti par Éléonore : sa mère s’intéresse à ses émissions de télévision, tandis que son père préfère être au bureau. Quant à sa soeur, elle doit tenir la promesse de veiller sur sa jumelle. Le fait que la protagoniste s’appuie sur son grand-père décédé démontre encore davantage l’état de tristesse et d’abandon. Le dénouement met fin au malêtre d’Éléonore, notamment au repli sur soi. En terminant, voici une citation qui m’a interpelée: